Matra sports a été l’une des grandes écuries de la formula dans les années 60 et 70 avec ses modèles comme la Matra MS 10 ou encore la Matra MS 120. Voici leur histoire.
La Matra MS10
La Matra MS10 est une monoplace de Formule 1. Elle a participé en 1968 et 1969 à la compétition sous la direction de l’écurie Matra International. Après son succès en Formule 2, Matra avait développé une voiture de Formule 1 destinée à être propulsée par son propre moteur V12. Ken Tyrrell, qui dirigeait l’équipe de Formule 2 a persuadé Matra de produire une voiture incluant le moteur de la DFV de Cosworth. La Matra Sports concevra le MS11 à moteur V12 en tant qu’entrée d’usine et Tyrrell, le MS10 à moteur V8, sous la bannière Matra International. La caractéristique la plus innovante de la voiture était l’utilisation de réservoirs de carburant structuraux inspirés de l’aviation. La FIA estimait la technologie dangereuse et a décidé de l’interdire pour 1970 en insistant sur l’utilisation de réservoirs à sacs en caoutchouc.
La Matra MS84
Jackie Stewart voulait une voiture à quatre roues motrices pour 1969, en cas de course sur piste mouillée. Parmi les divers projets de construction de voitures à quatre roues motrices en 1969, tels que les Lotus 63 et McLaren M9A, la Matra MS84 était le plus simple et le moins chère. Le châssis MS84 suivait les dimensions du MS80 mais était simplement un châssis « spaceframe », équipé d’une transmission Ferguson 4WD. La voiture a fait son apparition pour la première fois au GP des Pays-Bas, où Stewart a terminé quatrième lors de la séance humide du samedi après-midi, mais la voiture s’est révélée lente sur le sec.
La Matra MS120
La Matra MS120 de 1970 était la troisième nouvelle conception de Bernard Boyer en trois ans, utilisant une conception monocoque rectiligne. La voiture était équipée du nouveau moteur MS12 V12 et était également utilisée par les variantes « B », « C » et « D » pour les trois prochaines saisons. La Matra MS120 était la cinquième et dernière voiture de Formule 1 produite par Matra Sports (à la suite des MS9, MS10, MS11, MS80 et MS84). Après l’énorme succès du MS80, on aurait pu s’attendre à ce que Boyer suive ses lignes bulbeuses en 1970, mais le MS120 était rectiligne, le carburant contenu dans des flancs inclinés permettant de générer une certaine force d’appui. La forme de la suspension était similaire à celle du MS80, mais avec une voie avant plus étroite.
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